Hier soir, pour ma dernière soirée Canal + (nous avons résilié), j'ai regardé
Boomerang, Le côté obscur de la barre chocolatée réalisé par Diego Buñuel.
Grosse prise de conscience !
Ca m'a pas mal secoué :
Le schéma est très simple :
1/ les fèves de cacao sont ramassées par des enfants dans des conditions inhumaines. Les plus jeunes ont 6 ans et ont été vendu par leurs parents,
2/ la déforestation en Amazonie pour cultiver le soja qui permet de "stabiliser" les barres chocolatées et donc l'utilisation massive de pesticides pour les champs de soja,
3/ la déforestation aussi en Asie (forêts de Sumatra) pour cultiver l'huile de palme,
Conséquences :
impact écologique et économique ENORME : extinction d'espèces (orang-outan...), pollution des rivières et des sols du fait des pesticides, populations locales mises à mal, écologistes tués...., aucun emploi céé car tout est automatisé....
Un cauchemar éveillé.
Ps : Nico, je viens de regarder la composition de la table de chocolat blanc avec speculoos
et il y a de la farine de soja !!!!
NE PLUS ACHETER CES SALOPERIES !
Elles constituent le premier achat alimentaire d'impulsion en France. Il s'en vend 550 par secondes et elles pèsent plus de 80 milliards de dollars de chiffre d'affaire par an. Les barres chocolatées représentent un enjeu économique considérable. Mais l'envers du décor est nettement moins reluisant.
Impact écologique, salaires de misère, conditions de travail inhumaines...cette enquête au long cours passe en revue les nombreuses questions soulevées par une industrie tristement ordinaire, qui n'hésite pas à sacrifier les plus faibles sur l'autel des enjeux financiers.
Sous la houlette du journaliste et réalisateur Diego Buñuel (Les Nouveaux Explorateurs), les journalistes de Boomerang se sont rendus dans les endroits les plus reculés du globe sur les traces des trois ingrédients incontournables de ces confiseries : le cacao, l'huile de palme et le soja.
Une plongée de près de 90 minutes dans les coulisses d'une industrie agroalimentaire prospère qui transporte tour à tour le téléspectateur de Bruges, la capitale mondiale du chocolat, à la Côte d'Ivoire, d'où est issue 40% de la production mondiale de cacao, en passant par l'Asie, temple des plus grandes plantations d'huile de palme, avant de s'achever au Brésil, leader mondial de la culture de soja, utilisé pour stabiliser les barres chocolatées.
http://www.huffingtonpost.fr/2013/02/27/le-cote-obscur-de-la-barre-chocolatee-documentaire-choc-diffuse-canal-plus-boomerang-diego-bunuel_n_2774848.html?utm_hp_ref=france
Les journalistes n'ont pas vraiment creusé le sujet.
RépondreSupprimerEx : Contrairement à ce qu'ils disaient, on peut produire de l'huile de palme durable. L'association RSPO (coopération avec la WWF) permet de limiter l'impact environnemental.
Dommage de tendre à la facilité pour grossir le trait.
Une lueur d'espoir ?
RépondreSupprimerMais je pense tout de même que le trait est malheureusement bien gros.