mardi 26 novembre 2013

Nico et New York

L'hiver dernier, l'un de mes frères, Nico, 24 ans a passé 4 mois à Montréal. Il a pu visiter New York.
Séjour mémorable !!!
Extrait de son mail...

" Slt le monde,

Bon j'ai relativement bien dormi cette nuit c'est déjà ça. Mais je sens qu'il me manque encore une bonne nuit pour me remettre.

Bein voilà, je suis de retour à la "maison" (Montréal).
Donc je suis parti le samedi 22 vers 22h30. Le bus était blindé, mais je m'y attendais. Je suis arrivé à New York vers 6h30, fatigué mais ça va.
Je me suis baladé dans Central Park et je l'ai descendu jusqu'à l'office du tourisme. Central Park est vraiment gigantesque, je me disais « ouais c'est grand, mais bon ça doit être comme, genre, le pont du stadium » FAUX. Trop grand.

J'ai fait d'autres trucs mais bon vous verrez les photos ...

Lundi c'était Midtown, (l'auberge était sur la 106ième à côté de Central Park). Je me baladais qu'à pied. Je suis descendu jusqu'au Flatiron Building, il y avait des décorations de noël mais j'ai pas trouvé ça énorme, les vitrines étaient vraiment stylées ! Ca je l'avoue. Après je m'attendais à un peu mieux. C’est NY quand même !
Bon c'était vraiment gavé, gavé de monde, n'importe quoi, fallait faire la queue pour presque tout (les boutiques de vêtement, pour prendre une photo, ...). Y’avait juste trop de monde, c'était fatiguant à force. J'ai fait le tour des boutiques pour comparer les prix, ben, c'était vraiment pas cher, ils vendent à perte, je savais pas... t'as des t-shirt à manche longue à même pas 3$50.
Je suis aussi allé chez Hollister et Abercrombie, sur les conseils d'isa. Donc j'ai pris mon mal en patience (wow je suis arrivé à placer cette expression) et j'ai fait la queue ! Ca valait le coup. Vraiment stylé, j'y ai juste fait un tour ; dans mon planning je devais pas faire le courses aujourd'hui mais mercredi.

Mardi : Downtown, Wall Street, Statue de la Liberté avec Staten Island, Ground Zero, Chinatown, Little Italy (que j'ai trouvé petit mais bien stylé !), Greenwitch Village et j'ai remonté Broadway jusqu'à Times Square.
Je vous laisse voir ce que ca représente en terme de distance. J'avais "crissement" mal aux pieds. Un peu déçu par Time Square, je pensais qu'il y avait de la musique, vraiment j'étais persuadé qu'il y avait de la musique, mais non, juste des panneaux lumineux énormes accrochés aux façades des buildings.
Et puis c'était vraiment blindé de gens. C'était bien mais pas vraiment comme je me l'imaginais.

Pour rentrer à l'auberge j'ai pris le métro ; omg, c'est un bordel leur truc. Sur une ligne t'as plusieurs métro, et certains métros s'arrêtent qu'à certaines stations et d'autres changent de métro (genre métro C devient métro 1). Oh putain, franchement, débiles ces américains !

Arrivé à l'appart j'me sentais pas top. J'avais des gaz et des sueurs froides.
Bon vous devez déjà savoir que j'ai chopé une merde. Dans la nuit, j'ai vomi et chié tout ce que j'ai pu. J'avais vraiment plus rien, plus d'eau, à chaque fois que je buvais, 2min après je le vomissais (les médocs étaient à Montréal. Je pensais pas en avoir besoin, dommage).
J'ai passé une nuit horrible. En plus, à l'étage où j'étais il y avait des women restrooms ; trop fatigué pour monter, j'ai squaté les leurs, et puis la chambre était trop loin donc je m'allongais dans la salle d'eau entre les chiotes et les lavabos. J'en avais rien à foutre ! En plus, je faisais un bruit dingue quand je vomissais, j'ai du en faire chier plus d'un. J'aurais aimer être à leur place !
Au matin (Mercredi) j'étais desséché, les lèvres complément gercées, j'étais blanc, j'avais de la fièvre, j'avais super chaud, des vertiges, soif et quand je buvais, je vomissais bref j'étais vraiment pas bien.
Il me fallait du sucre. En fin d'aprèm, je sais toujours pas comment j'ai fait pour descendre (chambre au 4ième) et aller au coin de la rue pour acheter une bouteille de Fanta ; il devait faire en dessous de 0 parce qu'il y avait quelques flocons. J'étais en t-shirt et je pense que c'est à ce moment que j'ai chopé la crève que j'ai en ce moment.
Le Fanta ma revigoré ; j’ai essayé de le tenir le plus longtemps possible dans l'estomac avant de le vomir, pour avoir autant de sucre que possible. Putain, j'aurais du passer dans l'émission "ils ont survécu" !
Bref, après j’ai chié jaune ! Du fanta sans bulle quoi. Bref, mercredi de merde. Merry Christmas.

Je devais rentrer à Montréal jeudi, plusieurs horaires possibles. J'étais trop mal pour visiter ou faire quoi que ce soit.
J'avais tjrs rien dans le ventre ; je suis sorti de l'auberge, pris un taxi (il devait être 10h) et go au terminal de bus.
Et la ... c'est le drame, pas de bus, à cause de perturbations météo. J'ai attendu parce que ces enculés d’employés te font croire qu'il va y avoir un bus prêt à partir d'ici 1 heure ou deux. Et de toute façon, je pouvais pas bouger. Et puis il te racontent tous des trucs différents (bandes d'enculés !!). Le soir arrive, je me fais une folie, j’ai acheté un truc de plusieurs fruits, c'était trop bon, et de justesse c'est resté dans le ventre, c'est bon le pire de la gastro est passé mais bon ça m'apportait pas trop de sucre.
Vers 20 h, on nous dit qu'il n'y aura pas de bus dans la soirée ni dans la nuit mais qu'il y en aura un le lendemain vers 8h30. Donc on va passer la nuit dans le terminal (dégueu au sous sol niveau -2). Je me suis fait chié dessus par un pigeon, putain ! Au sous sol, un pigeon, vraiment n’importe quoi. Heureusement que les toilettes étaient juste à côté ! (toujours la chiasse, pas de truc consistant ; forcément si à l'entrée c'est liquide, en sortie de chaîne, ça le sera aussi).

Bref, j'ai passé la nuit dans le terminal à coté des clochards et des autres touristes et sur mes gardes. Ouais parce que en fait les bus étaient arrêtés depuis la veille 15h, et des français m'ont raconté que des jeunes avaient passés la nuit et qu'à leur réveil certain s'étaient fait voler leur sacs... j'étais pas serein !
J'ai quand même pu dormir, un peu.

Au matin (Vendredi), j'étais dans un état pitoyable. Fallait absolument que je bouffe et que je boive. Pendant un des rares moments où je dormais des meufs sont passées distribuer des coupons pour avoir un breuvage et un sandwich gratuit pour les gens de notre bus qui attendaient. Bon, j'ai pas eu le coupon : je dormais ou alors elles m'ont pris pour un clodo (mais bon quand même). Il devait être 4h donc j'ai suivi les gens qui allaient chercher leur bouffe, et quand je passe en caisse le gars me demande mon coupon et en fait, sans coupon, t'as pas droit à ton sandwich, je lui ai expliqué, montré mon billet de bus, ... il voulait rien savoir. J'ai juste pété un câble ... j'ai gueulé, je l'ai insulté de tous les noms possible en français (ils font aucun effort pour articuler ou parler plus lentement) j'ai vraiment pété mon scandale, mais c'est pas pour autant que j'ai eu droit à mon sandwich, j'aurais du lui tousser à la figure a cet enculé !
Bon au final je suis allé dans une superette un peu plus loin dans le terminal m'acheter un truc.

Au final, on a eu notre bus a 7h20 et go. Le voyage a été très long…. j'avais des gaz.
Et puis l'américaine qu'on nous a collé comme chauffeur était vraiment conne ! Elle conduisait n'importe comment !! Trop vite, prenait les sorties au dernier moment et elle s'est même perdue !! Faut le faire, t’as qu'à suivre les panneaux "Montréal" et cette bouffonne s'est perdue ! Putain, j'ai jamais vu ca !

Bref je suis content d'être rentré. Y a plein, plein de neige! Je pense que j'irai prendre des photos demain. Aujourd'hui je vais faire les courses et me reposer.
Expérience éprouvante de NY. Ce qui ne tue pas rend plus fort (conneries).

Globalement, j'ai trouvé NY pas trop mal mais Montréal est nettement mieux ! "



jeudi 7 novembre 2013

Ca m'apprendra.

Ce matin.

6h16, le réveil sonne. Pas une minute à perdre. Comme tous les matins de semaine, tout est absolument chronométré.
Je file préparer le biberon du petit ogre qui vient de se réveiller et réclame sa tétée. Pendant qu’il prend son bibi, je lui change la couche dans son lit. On fini presque en même temps. Je referme la porte de sa chambre, il se rendort.

6h25, je prépare mes tartines, mon thé et j’avale le tout en 10 minutes.

6h35, je file à la douche, je m’habille, me sèche les cheveux en vitesse en négligeant mon brushing.

6h50. Il me reste 10 minutes pour préparer ma gamelle. Endives au roquefort avec une tranche de pain, une pomme et 2 carrés de chocolat noir, bien sûr.

7h00. C’est l’heure de sauter dans la voiture pour rejoindre le périph avant les monstrueux bouchons toulousains.
Mais, là, sur le pas de la porte, la main dans la poche extérieure de mon sac, mes doigts farfouillent…le vide. Mes clés de voiture qui se trouvent toujours à cet endroit, n’y sont pas et je réalise, à cet instant, que je vais être très en retard au boulot.
Je remonte les heures et me souviens que la veille, Antoine a pris mes clés pour jouer avec.
Pas de panique. Elles ne doivent pas être loin. Je cherche, les minutes files et je ne retrouve pas ces fichues clés. Evidement, je n’ai pas de double.
Un doute commence à s’emparer de moi… Antoine n’a quand même pas jeté les clés dans une des poubelles de la maison que j’ai vidées et qui ont été enlevées par les éboueurs quelques minutes plus tôt ce matin.
Non, il n’aurait pas osé.

8h20. Antoine se réveille et je n’ai toujours pas retrouvé mes clés. Je commence vraiment à perdre patience et fini par hurler dans la maison en vérifiant pour la 5e fois tous les endroits les plus saugrenus (chaussures, pots de fleurs, bacs à jouet, tiroirs de la cuisine, frigo, machine à laver….).

8h30. J’envoie un mail à mes collègues de boulot… « Je vais être en retard ce matin.».
Xavier et Antoine me rejoignent dans le salon. Je suis en train de m’arracher les cheveux.
La journée commence vraiment bien.
Je regarde le petit monstre d’un air mauvais et lui demande où il a mis « les clés de Maman ». A ce moment là, contre toute attente, il se couche sur le sol et me dit « Pa’terre ». Sous le canapé ? Nous avons un canapé bas, à 3 cm du ras du sol. Je demande à Xavier de le soulever. Rah, oui, elles sont là !!! J’ignore comment mon trousseau a pu se faufiler dans si peu d’espace mais peu importe.
Me sentant coupable d’avoir haussé la voix de bon matin, j’embrasse Antoine copieusement et l’averti tout de même, que c’est la dernière fois qu’il touche à mes clés.

Je quitte la maison, il est 9h05.