jeudi 31 janvier 2013

OMG !

Je suis tombée sur des photos datant du primaire,
mises en ligne sur Facebook.
Je suis sur chaque photo avec une dégaine pas possible ...!
Et oui, celle avec les 2 bras dans le plâtre, c'est moi.







mardi 29 janvier 2013

Le vaccin.

Une nouvelle semaine a commencé et avec elle son lot d'anecdotes...

Hier. Il est 16h20.
J'enfile mon manteau et je quitte mon bureau. J'ai rdv chez le pédiatre pour le vaccin d'Antoine à 17h15.
Heureusement, la rocade n'est jamais bouchée à cette heure là.
Enfin, normalement parce qu'aujourd'hui tout le monde semble s'être donné le mot "Isa a un rdv donc on va tous sortir plus tôt et encombrer la rocade...". Génial.

Finalement, je m'en sors pas trop mal et j'arrive chez nounou à peu près à l'heure.
Je trouve Antoine fatigué, les yeux rougis. Tatie nounou m'apprend qu'il n'a pas voulu dormir de la journée. Il est énervé.
Je pense aussitôt au pédiatre, à la salle d'attente bondée... J'espère que nous n'aurons pas trop à attendre.

Nous arrivons chez le pédiatre. Comme prévu, la salle d'attente est pleine de parents irrités et d'enfants malades.
Il fait chaud dans cette pièce. Je me mets à transpirer. J'ai une sainte horreur des endroits confinés et pleins de microbes agressifs qui ne demandent qu'à trouver un nouvel hôte sur lequel s'installer.

Bref, je trouve une place. J'enlève le manteau d'Antoine. Il est calme. L'animation autour de lui semble lui plaire, au moins il y en a un de nous 2 qui aime ça.
Un petit garçon passe devant moi, sa tétine dans la bouche. Il éternue. Ce qui sort de son nez est juste indescriptible. Ca y est, je me sens mal. Les microbes sont surement déjà sur moi.
Involontairement, je me mets à tousser. Je n'arrive pas à m'arrêter. Merde, je n'ai pas de bouteille d'eau. La maman assise à côté de moi éloigne son bébé. Evidemment, je commence à faire peur à tout le monde.
Je regarde droit devant moi "calme toi, C.A.L.M.E.  T.O.I.". La porte s'ouvre et la maman de Matis (un des enfants gardés par Nounou) entre dans la salle d'attente.
Une excellente diversion qui me fait arrêter de tousser.

Les minutes passent. Antoine, adorable jusque là, commence à fatiguer et devient grognon, agité. Il est vraiment temps que ce soit notre tour.

Heureusement, le docteur ouvre sa porte et appelle "le petit Antoine". C'est noooouuuus !
J'attrape Antoine d'un bras, de l'autre je me saisis de mon sac, du manteau, du carnet de santé et nous déboulons dans son bureau dans un grand fracas.

A la demande du pédiatre, je déshabille Antoine, très à l'aise. Il est en couche. Le pédiatre contourne son bureau et se rapproche.
Antoine me jette des petits coups d'œil de plus en plus inquiets. J'ai presque l'impression qu'il me demande du regard "Mam ? C'est le moment de pleurer ?!" Et à l'instant même où le pédiatre pose sa main sur la cuisse dodue d'Antoine... c'est parti ! Des hurlements à gogos....non stop !
Antoine se fait vacciner, mesurer (81 cm), peser (11,3 kg), regarder les oreilles, la bouche... tout ça dans une musique d'ambiance assourdissante que je n'arrive pas à contrôler.
Impossible d'avoir une conversation avec le pédiatre. Les cris me brouillent l'esprit. Je n'arrive plus à penser. L'examen se fini et le pédiatre m'autorise à prendre Antoine dans les bras.
Je passe mes mains autour de lui et il m'agrippe instantanément. Les pleurs cessent aussitôt. Il me regarde avec ses grands yeux pleins de larmes et ses joues toutes rouges. Il est tellement adorable (oui, même dans ces moments là).

Le rdv est fini. Nous quittons le cabinet. Antoine est quasi en état de choc. Je gare la voiture devant la maison.
Je me retourne vers Antoine. Il est complètement avachi dans son siège auto, lui qui est toujours en train de tendre le cou pour regarder la route. Il me fait pitié.

La journée touche à sa fin. Après un bon bain chaud, un dîner de bonne heure et un gros câlin, Antoine s'endort.

Ca y est, la journée est finie.