jeudi 27 février 2014

Soupe rustique



 
Ingrédients :
 
1 barquette de lardons fumés
 
2 grosses patates
 
2 gros champignons de paris
 
2 gros oignons
 
3 branches de thym
 
 2 feuilles de laurier
 
1 cs de farine ou de maïzena
 
1,5 L eau
 
3 petits cubes de bouillon
 
 
1/ Faire revenir les lardons avec les oignons coupés, 2 minutes.
 
2/ Ajouter les champignons coupés en dés + le thym + les patates coupés en dés et saupoudrer avec la maïzena
 
3/ poivrer et ajouter les cubes
 
4/ recouvrir d'eau et faire mijoter 1h à feu très doux
 
5/ Goûter et rectifier l'assaisonnement si besoin

6/ retirer les branches de thym qui auront alors perdu leurs feuilles dans la soupe 
 
7/ servir chaud
 
 
J'ai pris la recette sur le blog  L'eau à la bouche
Verdict : délicieux, un vrai régal. Vraiment !
 
Une soupe rustique et réconfortante...une seule chose manque au tableau :
un chalet dans les bois et un feu qui crépite dans la cheminée.
 
 
 
 
 


mardi 18 février 2014

Antoine à la pharmacie.

Hier, il est 17h00. Je récupère Antoine chez Tatie Nounou.
Il est « très » en forme. Il a visiblement un trop plein d’énergie qu’il n’a, de toute évidence, pas réussi à évacuer le matin même au relais.
Je décide, tout de même, d’aller à la pharmacie de St Martin du Touch. Je dois faire le plein en crèmes et médicaments.

Nous arrivons. Je me gare sur une place de parking et fais descendre Antoine qui se précipite sur le chemin qui descend à la pharmacie.
Il est emporté par son élan et c’est, in extremis, que je le rattrape par la capuche, lui évitant un roulé boulé sur le bitume. Ca commence bien.
Une fois, passé les portes, Antoine se met à courir dans la pharmacie en hurlant comme un fou. Ca y est le fauve est lâché.

La pharmacie est grande et compte plusieurs allées. Très vite, je suis obligée de le poursuivre en vociférant son nom dans tous les sens. Je suis hors de moi.
Je tente, malgré tout, de choisir les produits au plus vite, en essayant de dissocier mes yeux : l’un est chargé de lire les étiquettes, l’autre doit surveiller le petit monstre qui a décidé de : monter sur les tabourets, remplir mon panier de tous les articles qu’il trouve à sa portée et d’en jeter d’autres au sol qu’il n’estime, je suppose, pas à son goût.

Bref, 10 minutes se sont écoulées et je suis en nage. Je retrouve Antoine, au milieu d’une allée en train de faire une montagne de lego trouvés dans un bac de la pharmacie, obligeant ainsi les clients à l’enjamber. Certaines personnes me jettent des regards réprobateurs, d’autres sont mi-amusés mi-compatissants. Sur ce, j’attrape Antoine par le bras et me dirige vers une caisse libre.
Je règle mes achats et me retourne pour constater qu’Antoine est allongé sur le ventre au milieu de l’allée centrale.

Je récupère le minus et lui lance un regard sévère en évitant de lui flanquer une grosse fessée.

Et nous quittons la pharmacie.