jeudi 7 novembre 2013

Ca m'apprendra.

Ce matin.

6h16, le réveil sonne. Pas une minute à perdre. Comme tous les matins de semaine, tout est absolument chronométré.
Je file préparer le biberon du petit ogre qui vient de se réveiller et réclame sa tétée. Pendant qu’il prend son bibi, je lui change la couche dans son lit. On fini presque en même temps. Je referme la porte de sa chambre, il se rendort.

6h25, je prépare mes tartines, mon thé et j’avale le tout en 10 minutes.

6h35, je file à la douche, je m’habille, me sèche les cheveux en vitesse en négligeant mon brushing.

6h50. Il me reste 10 minutes pour préparer ma gamelle. Endives au roquefort avec une tranche de pain, une pomme et 2 carrés de chocolat noir, bien sûr.

7h00. C’est l’heure de sauter dans la voiture pour rejoindre le périph avant les monstrueux bouchons toulousains.
Mais, là, sur le pas de la porte, la main dans la poche extérieure de mon sac, mes doigts farfouillent…le vide. Mes clés de voiture qui se trouvent toujours à cet endroit, n’y sont pas et je réalise, à cet instant, que je vais être très en retard au boulot.
Je remonte les heures et me souviens que la veille, Antoine a pris mes clés pour jouer avec.
Pas de panique. Elles ne doivent pas être loin. Je cherche, les minutes files et je ne retrouve pas ces fichues clés. Evidement, je n’ai pas de double.
Un doute commence à s’emparer de moi… Antoine n’a quand même pas jeté les clés dans une des poubelles de la maison que j’ai vidées et qui ont été enlevées par les éboueurs quelques minutes plus tôt ce matin.
Non, il n’aurait pas osé.

8h20. Antoine se réveille et je n’ai toujours pas retrouvé mes clés. Je commence vraiment à perdre patience et fini par hurler dans la maison en vérifiant pour la 5e fois tous les endroits les plus saugrenus (chaussures, pots de fleurs, bacs à jouet, tiroirs de la cuisine, frigo, machine à laver….).

8h30. J’envoie un mail à mes collègues de boulot… « Je vais être en retard ce matin.».
Xavier et Antoine me rejoignent dans le salon. Je suis en train de m’arracher les cheveux.
La journée commence vraiment bien.
Je regarde le petit monstre d’un air mauvais et lui demande où il a mis « les clés de Maman ». A ce moment là, contre toute attente, il se couche sur le sol et me dit « Pa’terre ». Sous le canapé ? Nous avons un canapé bas, à 3 cm du ras du sol. Je demande à Xavier de le soulever. Rah, oui, elles sont là !!! J’ignore comment mon trousseau a pu se faufiler dans si peu d’espace mais peu importe.
Me sentant coupable d’avoir haussé la voix de bon matin, j’embrasse Antoine copieusement et l’averti tout de même, que c’est la dernière fois qu’il touche à mes clés.

Je quitte la maison, il est 9h05.

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